23.5.10

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24.7.09

Haka 48 noise/rock festival - 7/8 août 2009

A l'initiative de La Cave de Chadenet et de l'association Plein de Choses, et en partenariat avec nombre d'associations amies réunie autour du collectif DIrtY hAkA, la première édition du festival Haka48 se tiendra à Chadenet (Lozère) les 7 et 8 août 2009.

Au programme :

Vendredi 7 août :
Pitsky (Noise / Bordeaux)
Shub (Western noise / Nîmes)
Kourgane (Post-rock-vocal perf / Pau)
Marvin (Transe-noise-rock / Montpellier)
Generale Hydrophonick (Drum&bass-breakbeats / Clermont Fd)

Samedi 8 août :
Stanislas Verdeyrberke
Escarres (Punk HxC déjanté / Lorraine)
No Shangsa (Free rock / Drôme)
Dupek (Noisy rock / Bourgogne)
Papier Tigre (Indie rock / Nantes)
et en journée dès 14h :
Omega + Stalker + Katawumpus + nTwin




Distro, expo, à boire et à manger, champs, rivière, parking et camping gratuits...

Ven 10€, sam 12€, pass 2 jours 20€ (18€ en pré-vente)


Réservations sur http://www.myspace.com/dirtyhaka



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9.11.08

Schizophrénie virtuelle

Certains d'entre vous connaissent sûrement déjà quelques bots assez surprenants dans le développement de l'"intelligence artificielle" (enfin le mot est fort vu les performances actuelles mais c'est toujours bluffant quand même).

Je pense notamment à celui de l'Encyclopédie je-sais-plus-trop-quoi qui vous taille la bavette sur MSN tout en vous faisant partager son savoir (encyclopédique justement), ou a un autre qui vous donne votre horoscope détaillé sur simple demande.

Je m'étais bien amusé avec eux pendant quelques semaines, mais après avoir épuisé toutes les possibilités de sujets scabreux j'ai trouvé ça moins drôle et je les ai virés de mes contacts.

Par contre je viens de tomber sur CyberTwin qui m'interpelle un peu plus.
Le principe est ici de créer votre propre bot, dont la conversation est basée sur votre personnalité, déterminée par une série de questions à l'inscription, qui conditionnent sa façon de répondre. On y ajoute aussi manuellement des réponses personnelles à des phrases types ou d'autres établies par nous-mêmes.

L'intérêt, outre qu'il est disponible 24h/24 et 7j/7 pour répondre aux relous, c'est qu'on peut ensuite consulter les conversations tenues. Ainsi donc, l'interlocuteur qui s'adresse à votre jumeau virtuel peut vous transmettre des informations comme s'il vous parlait réellement. De plus le suivi des conversations permet à l'utilisateur d'ajuster les réponses à des cas de figure précis qu'il n'avait pas préalablement envisagés.

En prenant un peu (pas mal) de temps pour bien le paramétrer, on peut même transformer notre cyber-jumeau en hôtesse d'accueil d'un site pour informer le visiteur de manière interactive sur les produits d'une entreprise, les dates de concert à venir d'un groupe, des conseils de jardinage ou je ne sais quoi...

Vous pouvez donc faire la causette avec mon CyberTwin, tout neuf et en cours de paramétrage, ci-dessous (malheureusement uniquement disponible en anglais - si quelqu'un trouve une version française je suis preneur)


Autre option intéressante : on peut associer son CyberTwin à son compte MSN ; et comme je n'ai de cesse de le répéter : MSN ça me gonfle de plus en plus, il y a de fortes chances pour que, dès que je l'estimerais à peu près au point, je confie à mon jumeau la mission de me remplacer quand je ne suis pas connecté. Si je vous réponds en anglais sur MSN prochainement ce ne sera peut-être donc pas moi mais lui (j'en ris d'avance...)
Et si quelqu'un veut m'aider à trouver le code source de ce truc, il commence à me venir des idées de couplage avec une base SQL pour l'intégrer à d'autres sites...
En attendant, amusez-vous bien avec lui (pour les anglophones).

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7.11.08

Jouons un peu avec PORD...

Vous vous faites chier au bureau ? Vous avez un peu de temps à perdre ? Ben voilà le puzzle PORD rien que pour vous !

PORD's UMP support Puzzle (casse-tête)

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23.10.08

Culture en péril au Québec

Il n'y a pas qu'en France que nous avons quelques soucis politico-biznesso-culturels... Petit clip hilarant mais qui fait réfléchir, avec notamment Michel Rivard de Beau Dommage (c'est mieux de comprendre un peu l'anglais quand même) :


Version courte


Version longue



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Now playing on iTunes : Cellule X - Sarkoland

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21.10.08

Clip Think Kastendeuch by Grimmson Cie

Non seulement les amis de mes amis sont mes amis mais en plus il arrive même que les amis de mes amis talentueux aient aussi du talent ! Démonstration avec le clip réalisé par la Grimmson Cie pour Think Kastendeuch dans le coquet (mais grand) pavillon de banlieue qu'on longtemps occupé les No Shangsa avant que des velléités de retour à la terre ne les éloignent de la capitale... Enjoy !



A noter que je lis ceci sur le myspace de la Grimmson Cie :
Venant de finir le clip de nos potes de Think Kastendeuch (rock hardcore), nous sommes entre autre à la recherche de groupes à scénariser et clipper..
Vu la qualité du boulot j'en connais à qui je vais en toucher deux mots...

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Now playing on iTunes : AntiProduct - Thanks a lot

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20.10.08

Escarres @ La Cave

Pas la peine de retirer vos bouchons d'oreilles après le passage de Stuntman, Membrane et Generic le 1er novembre à la Cave de Chadenet (voir précédent post) puisqu'il vous faudra les rechausser dès le 4 pour la venue exceptionnelle des agités d'Escarres, de retour d'Espagne...



Mais dites donc, on dirait que ça commence à bouger sévère à Chadenet !!!

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Now playing on iTunes : Le Singe Blanc - Schnoudlar

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15.10.08

Soiree Temples of Noise au Mojomatic

7.10.08

Prochains concerts à La Cave de Chadenet





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Now playing on iTunes : Generic - Open City

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6.10.08

Appel à témoins de Patrick Mohr

Procès le 13 octobre à 8h30 à Avignon.

Je relaie un peu tard mais je n'avais pas eu l'info avant :


photo : Odyssée Médiathèque - Médiathèque municipale d'Eybens

Je m'appelle Patrick Mohr. Je suis né le 18 septembre 1962 à Genève. Je suis acteur, metteur en scène et auteur.
A Genève je dirige une compagnie, le Théâtre Spirale, je co-dirige le Théâtre de la Parfumerie et m'occupe également du festival «De Bouche à Oreille».
Dans le cadre de mes activités artistiques, je viens régulièrement au festival d'Avignon pour y découvrir des spectacles du «in» et du «off». Notre compagnie s'y est d'ailleurs produite à trois reprises. Cette année, je suis arrivé dans la région depuis le 10 juillet et j'ai assisté à de nombreux spectacles.

Le Lundi 21 juillet, je sors avec mon amie, ma fille et trois de ses camarades d'une représentation d'une pièce très dure sur la guerre en ex-Yougoslavie et nous prenons le frais à l'ombre du Palais des Papes, en assistant avec plaisir à un spectacle donné par un couple d'acrobates. A la fin de leur numéro, je m'avance pour mettre une pièce dans leurchapeau lorsque j'entends le son d'un Djembé (tambour africain) derrière moi. Etant passionné par la culture africaine, (J'y ai monté plusieurs spectacles et ai eu l'occasion d'y faire des tournées) je m'apprête à écouter les musiciens. Le percussionniste est rejoint par un joueur deKamele Ngoni. (Sorte de contrebasse surtout utilisée par les chasseurs en Afrique de l'Ouest.)

A peine commencent-ils à jouer qu'un groupe de C.R.S se dirige vers eux pour les interrompre et contrôler leur identité. Contrarié, je me décide à intervenir. Ayant déjà subit des violences policières dans le même type de circonstances il y a une vingtaine d'année à Paris, je me suis adressé à eux avec calme et politesse. Le souvenir de ma précédente mésaventure bien en tête. Mais je me suis dit que j'étais plus âgé, que l'on se trouvait dans un haut lieu culturel et touristique, dans une démocratie et que j'avais le droit de m'exprimer face à ce qui me semblait une injustice. J'aborde donc un des C.R.S et lui demande : « Pourquoi contrôler vous ces artistes en particulier et pas tous ceux qui se trouvent sur la place? » Réponse immédiate. « Ta gueule, mêle-toi de ce qui te regardes! « Justement ça me regarde. Je trouve votre attitude discriminatoire. » Regard incrédule. « Tes papiers ! » « Je ne les ai pas sur moi, mais on peut aller les chercher dans la voiture. »


« Mets-lui les menottes ! »


« Mais vous n'avez pas le droit de.. » Ces mots semblent avoir mis le feu aux poudres.


« Tu vas voir si on n'a pas le droit.»

Et brusquement la scène a dérapé. Ils se sont jetés sur moi avec une sauvagerie inouïe. Mon amie, ma fille, ses camarades et les curieux qui assistaient à la scène ont reculé choqués alors qu'ils me projetaient au sol, me plaquaient la tête contre les pavés, me tiraient de toutes leurs forces les bras en arrière comme un poulet désarticulé et m'enfilaient des menottes. Les bras dans le dos, ils m'ont relevé et m'ont jeté en avant en me retenant par la chaîne. La menotte gauche m'a tordu le poignet et a pénétré profondément mes chairs. J'ai hurlé :


« Vous n'avez pas le droit, arrêtez, vous me cassez le bras ! »


« Tu vas voir ce que tu vas voir espèce de tapette. Sur le dos ! Sur le ventre ! Sur le dos je te dis, plus vite, arrête de gémir ! »

Et ils me frottent la tête contre les pavés me tordent et me frappent, me traînent, me re-plaquent à terre. La foule horrifiée s'écarte sur notre passage. Mon amie essaie de me venir en aide et se fait violemment repousser. Des gens s'indignent,sifflent, mais personne n'ose interrompre cette interpellation d'une violence inouïe. Je suis traîné au sol et malmené jusqu'à leur fourgonnette qui se trouve à la place de l'horloge 500 m plus bas. Là, ils me jettent dans le véhicule, je tente de m'asseoir et le plus grand de mes agresseurs (je ne peux pas les appeler autrement), me donne un coup pour me faire tomber entre les sièges, face contre terre, il me plaque un pied sur les côtes et l'autre sur la cheville il appuie de tout son poids contre une barre de fer. « S'il vous plait, n'appuyez pas comme ça, vous me coupez la circulation. »


« C'est pour ma sécurité ». Et toute leur compagnie de rire de ce bon mot. Jusqu'au commissariat de St Roch.

Le trajet est court mais il me semble interminable. Tout mon corps est meurtri, j'ai l'impression d'avoir le poignet brisé, les épaules démises, je mange la poussière. On m'extrait du fourgon toujours avec autant de délicatesse. Je vous passe les détails de l'interrogatoire que j'ai subi dans un état lamentable. Je me souviens seulement du maquillage bleu sur les paupières de la femme qui posait les questions.


« Vous êtes de quelle nationalité ? » « Suisse. »


« Vous êtes un sacré fouteur de merde »


« Vous n'avez pas le droit de m'insulter »


« C'est pas une insulte, la merde » (Petit rire.)


C'est fou comme la mémoire fonctionne bien quand on subit de pareilles agressions. Toutes les paroles, tout les détails de cette arrestation et de ma garde à vue resterons gravés à vie dans mes souvenirs, comme la douleur des coups subits dans ma chair. Je remarque que l'on me vouvoie depuis que je ne suis plus entre les griffes des CRS.


Mais la violence physique a seulement fait place au mépris et à une forme d'inhumanité plus sournoise. Je demande que l'on m'ôte les menottes qui m'ont douloureusement entaillé les poignets et que l'on appelle un docteur. On me dit de cesser de pleurnicher et que j'aurais mieux fait de réfléchir avant de faire un scandale. Je tente de protester, on me coupe immédiatement la parole. Je comprends qu'ici on ne peut pas s'exprimer librement. Ils font volontairement traîner avant de m'enlever les menottes. Font semblant de ne pas trouver les clés. Je ne sens plus ma main droite.


Fouille intégrale. On me retire ce que j'ai, bref inventaire, le tout est mis dans une petite boîte.


« Enlevez vos vêtements ! » J'ai tellement mal que je n'y arrive presque pas.


« Dépêchez-vous, on n'a pas que ça à faire. La boucle d'oreille !


»J'essaye de l'ôter sans y parvenir.


« Je ne l'ai pas enlevée depuis des années. Elle n'a plus de fermoir. »


« Ma patience à des limites vous vous débrouillez pour l'enlever, c'est tout ! »


Je force en tirant sur le lob de l'oreille, la boucle lâche.


« Baissez la culotte ! »


Je m'exécute. Après la fouille ils m'amènent dans une petite cellule de garde à vue. 4m de long par 2m de large. Une petite couchette beige vissée au mur. Les parois sont taguées, grattées par les inscriptions griffonnées à la hâte par les détenus de passage. Au briquet ou gravé avec les ongles dans le crépis. Momo de Monclar, Ibrahim, Rachid, .. chacun laisse sa marque


L'attente commence. Pas d'eau, pas de nourriture. Je réclame en vain de la glace pour faire désenfler mon bras. Les murs et le sol sont souillés de tâches de sang, d'urine et d'excréments. Un méchant néon est allumé en permanence. Le temps s'étire. Rien ici qui permette de distinguer le jour de la nuit. La douleur lancinante m'empêche de dormir. J'ai l'impression d'avoir le c¦ur qui pulse dans ma main. D'ailleurs alors que j'écris ces lignes une semaine plus tard, je ne parviens toujours pas à dormir normalement.


J'écris tout cela en détails, non pas pour me lamenter sur mon sort.


Je suis malheureusement bien conscient que ce qui m'est arrivé est tristement banal, que plusieurs fois par jours et par nuits dans chaque ville de France des dizaines de personnes subissent des traitements bien pires que ce que j'ai enduré. Je sais aussi que si j'étais noir ou arabe je me serais fait cogner avec encore moins de retenue. C'est pour cela que j'écris et porte plainte. Car j'estime que dans la police française et dans les CRS en particulier il existe de dangereux individus qui sous le couvert de l'uniforme laissent libre cour à leurs plus bas instincts. (Evidement il y a aussi des arrestations justifiées, et la police ne fait pas que des interventions abusives. Mais je parle des dérapages qui me semblent beaucoup trop fréquents.)


Que ces dangers publics sévissent en toute impunité au sein d'un service public qui serait censé protéger les citoyens est inadmissible dans un état de droit.


J'ai un casier judiciaire vierge et suis quelqu'un de profondément non violent, par conviction, ce type de mésaventure me renforce encore dans mes convictions, mais si je ne disposais pas des outils pour analyser la situation je pourrais aisément basculer dans la violence et l'envie de vengeance. Je suis persuadé que ce type d'action de la police nationale visant à instaurer la peur ne fait qu'augmenter l'insécurité en France et stimuler la suspicion et la haine d'une partie de la population (Des jeunes en particulier.) face à la Police. En polarisant ainsi la population on crée une tension perpétuelle extrêmement perverse.Comme je suis un homme de culture et de communication je réponds à cette violence avec mes armes. L'écriture et la parole.


Durant les 16h qu'a duré ma détention, (avec les nouvelles lois, on aurait même pu me garder 48h en garde à vue) Je n'ai vu dans les cellules que des gens d'origine africaine et des gitans. Nous étions tous traité avec un mépris hallucinant. Un exemple, mon voisin de cellule avait besoin d'aller aux toilettes. Il appelait sans relâche depuis près d'une demi heure, personne ne venait. Il s'est mis à taper contre la porte pour se faireentendre, personne. Il cognait de plus en plus fort, finalement un gardien exaspéré surgit.


"Qu'est ce qu'il y a ? » « J'ai besoin d'alleraux chiottes. »


« Y a une coupure d'eau. » Mais j'ai besoin. »


« Y a pas d'eau dans tout le commissariat, alors tu te la coince pigé. »


Mon voisin qui n'est pas seul dans sa cellule continue de se plaindre, disant qu'il est malade, qu'il va faire ses besoins dans la cellule.


« Si tu fais ça on te fait essuyer avec ton t-shirt. » Les coups redoublent. Une voix féminine lance d'un air moqueur,


« Vas-y avec la tête pendant que tu y es. Ca nous en fera un de moins. » Eclats de rire dans le couloir comme si elle avait fait une bonne plaisanterie.


Après une nuit blanche vers 9h du matin on vient me chercher pour prendre mon empreinte et faire ma photo. Face, profil, avec un petit écriteau, comme dans les films. La dame qui s'occupe de cela est la première personne qui me parle avec humanité et un peu de compassion depuis le début de ce cauchemar.


« Eh bien, ils vous ont pas raté.C'est les CRS, ha bien sur. Faut dire qu'on a aussi des sacrés cas sociaux chez nous. Mais ils sont pas tous comme ça.» J'aimerais la croire.


Un officier vient me chercher pour que je dépose ma version des faits et me faire connaître celle de ceux qui m'ont interpellé. J'apprends que je suis poursuivi pour : outrage, incitation à l'émeute et violence envers des dépositaires de l'autorité publique. C'est vraiment le comble. Je les aurais soi disant agressés verbalement et physiquement. Comment ces fonctionnaires assermentés peuvent ils mentir aussi éhontement ? Je raconte ma version des faits à l'officier. Je sens que sans vouloir l'admettre devant moi, il se rend compte qu'ils ont commis une gaffe.


Ma déposition est transmise au procureur et vers midi je suis finalement libéré. J'erre dans la ville comme un boxeur sonné. Je marche péniblement. Un mistral à décorner les b¦ufs souffle sur la ville. Je trouve un avocat qui me dit d'aller tout de suite à l'hôpital faire un constat médical. Je marche longuement pour parvenir aux urgences ou je patiente plus de 4 heures pour recevoir des soins hâtifs. Dans la salle d'attente, je lis un journal qui m'apprend que le gouvernement veut supprimer 200 hôpitaux dans le pays, on parle de couper 6000 emplois dans l'éducation. Sur la façade du commissariat de St Roch j'ai pu lire qu'il allait être rénové pour 19 millions d'Euros. Les budgets de la sécurité sont à la hausse, on diminue la santé, le social et l'éducation. Pas de commentaires.


Je n'écris pas ces lignes pour me faire mousser, mais pour clamer mon indignation face à un système qui tolère ce type de violence. Sans doute suis-je naïf de m'indigner. La plupart des Français auxquels j'ai raconté cette histoire ne semblaient pas du tout surpris, et avaient connaissance de nombreuses anecdotes du genre. Cela me semble d'autant plus choquant.


Ma naïveté, je la revendique, comme je revendique le droit de m'indigner face à l'injustice. Même si cela peut paraître de petites injustices. C'est la somme de nos petits silences et de nos petites lâchetés qui peut conduire à une démission collective et en dernier recours aux pires systèmes totalitaires. (Nous n'en sommes bien évidement heureusement pas encore là.) Depuis ma sortie, nous sommes retournés sur la place de papes et nous avons réussi à trouver une douzaine de témoins qui ont accepté d'écrire leur version des faits qui corroborent tous ce que j'ai dis. Ils certifient tous que je n'ai proféré aucunes insultes ni n'ai commis aucune violence. Les témoignages soulignent l'incroyable brutalité de l'intervention des CRS et la totale disproportion de leur réaction face à mon intervention.


J'ai essayé de retrouver des images des faits, mais malheureusement les caméras qui surveillent la place sont gérées par la police et, comme par hasard elles sont en panne depuis début juillet. Il y avait des centaines de personnes sur la place qui auraient pu témoigner, mais le temps de sortir de garde à vue, de me faire soigner et de récupérer suffisamment d'énergie pour pouvoir tenter de les retrouver.

Je n'ai pu en rassembler qu'une douzaine. J'espère toujours que peut être quelqu'un ai photographié ou même filmé la scène et que je parvienne à récupérer ces images qui prouveraient de manière définitive ce qui c'est passé.


Après 5 jours soudain, un monsieur africain m'a abordé, c'était l'un des musiciens qui avait été interpellé. Il était tout content de me retrouver car il me cherchait depuis plusieurs jours. Il se sentait mal de n'avoir rien pu faire et de ne pas avoir pu me remercier d'être intervenu en leur faveur. Il était profondément touché et surpris par mon intervention et m'a dit qu'il habitait Grenoble, qu'il avait 3 enfants et qu'il était français. Qu'il viendrait témoigner pour moi.Qu'il s'appelait Moussa Sanou.« Sanou , c'est un nom de l'ethnie Bobo. Vous êtes de Bobo- Dioulasso ? » « Oui. » Nous nous sommes sourit et je l'ai salué dans sa langue en Dioula.


Il se trouve que je vais justement créer un spectacle prochainement à Bobo-Dioulasso au Burkina-faso. La pièce qui est une adaptation de nouvelles de l'auteur Mozambicain Mia Couto s'appellera « Chaque homme est une race » et un des artistes avec lequel je vais collaborer se nomme justement Sanou. Coïncidence ? Je ne crois pas.


Je suis content d'avoir défendu un ami, même si je ne le connaissais pas encore.


La pièce commence par ce dialogue prémonitoire. Quand on lui demanda de quelle race il était, il répondit : « Ma race c'est moi. » Invité à s'expliquer il ajouta

« Ma race c'est celui que je suis. Toute personne est à elle seule une humanité.

Chaque homme est une race, monsieur le policier. »

Patrick Mohr, 28 juillet 2008


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5.10.08

Freedom Not Fear 2008

Journée internationale d’action du 11 octobre 2008
“Freedom not fear - Stop the
surveillance mania !”

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Une large coalition de collectifs et d’organisations vous appelle tous à rejoindre l’action organisée contre la surveillance excessive des gouvernements et des multinationales.

Le 11 octobre 2008, dans de nombreux pays, des gens vont descendre dans la rue avec comme mot d’ordre « Freedom not fear 2008 » . Des actions pacifiques et créatives, du défilé à la teuf, auront lieu dans un grand nombre de capitales européennes.

La surveillance-mania se propage à grands pas. Les gouvernements et les multinationales enregistrent, surveillent et contrôlent nos faits et gestes de manière toujours plus systématique. Quoi que nous fassions, quoi que nous disions ou à qui nous téléphonions, où que nous allions, quels que soient nos amis, ou nos centres d’intérêts, ou les groupes auxquels nous appartenons, le gouvernement « big brother » et les entreprises « little brothers » en savent de plus en plus sur nous.

Les atteintes à la vie privée et à la confidentialité qui en résultent remettent en cause la liberté de religion, la liberté d’expression, mais aussi le secret professionnel des médecins, des services sociaux, des avocats et des journalistes.

L’agenda des multiples réformes du secteur de la sécurité révèle la convergence de la police, des agences de renseignement et du militaire, menaçant de faire disparaitre la séparation et l’équilibre des pouvoirs.

Utilisant des méthodes de surveillance de masse, la coopération sans frontières des militaires, des services de renseignement et des autorités policières mène tout droit à de nouvelles frontières et de nouveaux murs, construisant ainsi de véritables forteresses en Europe et sur d’autres continents, visant directement les réfugiés, les gens “différents” mais également les militants et activistes politiques, les pauvres et les déshérités, ou encore les supporters sportifs.

Se sentant constamment épiés et surveillés, les gens ne peuvent plus défendre librement leurs droits ni lutter pour une société plus juste. La surveillance massive devient une menace pour l’avenir de nos sociétés libres et démocratiques. Elle met également en danger le travail et l’engagement des associations civiles.

De plus, la surveillance, la méfiance et la peur transforment progressivement notre société en un troupeau de consommateurs qui n’auraient “rien à cacher” dans une vaine illusion de sécurité totale ? Ils devraient être prêts à abandonner leurs libertés. Nous ne voulons pas d’une telle société !

Nous pensons que le respect de la vie privée est une part essentielle de la dignité humaine. Une société libre et ouverte ne peut exister sans une communication et des espaces inconditionnellement privés.

Le traçage et le fichage électronique systématiques de toute la population sont loin de nous protéger du crime. Ils coûtent des milliards d’euros et portent atteinte à la vie privée de citoyens innocents.

Sous le règne de la peur, et d’une sur-activité aveugle, les mesures de sécurité ciblées et pérénisées s’avèrent inefficaces, alors que dans le même temps, on omet de résoudre les problèmes quotidiens de la population, tels que le chômage et la pauvreté.

Afin de protester contre la sécuritaro-mania et la surveillance excessive, nous descendrons dans les rues des grandes villes de nombreux pays le 11 octobre 2008. Nous vous appelons tous à vous joindre à cette protestation pacifique. Les politiciens doivent comprendre que nous sommes prêts à descendre dans la rue pour défendre nos libertés.

Vous pouvez trouver les dernières informations sur les différentes manifestations et la liste des villes participantes sur:
http://wiki.vorratsdatenspeicherung.de/Freedom_Not_Fear_2008.

Nos demandes:

1. Réduction de la surveillance

* Suppression de la conservation généralisée des logs de nos télécommunications (rétention de données).
* Abolir la collecte généralisée de nos données biométriques.
* Abolir la collecte généralisée de nos données génétiques.
* Supprimer la vidéosurveillance permanente et les techniques de détection automatique.
* Supprimer le financement pour le développement de nouvelles techniques de surveillance.
* Pas d’enregistrement généralisé de tous les voyageurs aériens (données PNR).
* Pas d’échange d’informations avec les États-Unis et autres États qui n’ont pas de protection efficace des données.
* Pas d’espionnage de nos ordinateurs, à distance ou non.
* Pas de surveillance et de filtrage des communications Internet (Paquet Télécoms UE).

2. Evaluation des moyens de surveillance existants

Nous appelons à un examen indépendant de tous les moyens de surveillance quant à leur efficacité et leurs effets secondaires préjudiciables.

3. Moratoire pour les nouveaux moyens de surveillance

Après l’armement des pays de ces dernières années, nous demandons le gel immédiat des nouvelles lois sécuritaires, qui restreignent les libertés civiles.

4. Garantie de la liberté d’expression, de dialogue et d’information sur l’Internet

* Interdire le déploiement de technologies de filtrage sur les infrastructures réseaux des FAI.
* Garantir que seul le juge indépendant et impartial puisse déclarer un contenu illicite et demander son retrait d’un site web.
* Créer un véritable droit de citation multimédia, aujourd’hui indispensable au débat public dans les démocraties.
* Garantir la protection des lieux communs d’information, de dialogue, et d’expression sur internet( sites participatifs , forums, blogs) aujourd’hui menacés par des lois inadaptées et qui poussent à l’auto-censure (”chilling effect”).

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8.9.08

Hey !

Non non je ne suis pas mort, juste un peu absent et je m'en excuse auprès de ceux qui passent par là en espérant y trouver des mises à jour (photos en particulier). Je me suis un peu laissé déborder en même temps que je me sevrais des forums et msn. Du coup j'ai désormais toutes les photos de concerts depuis mai à mettre en ligne, et pas le temps de m'en occuper du tout...
Quelques projets ont été abandonnés ou suspendus, d'autres ont pris forme, mais ces derniers ne concernent pas directement le net, d'où mon activité réduite ces temps-ci.
Ça devrait reprendre bientôt, rassurez-vous...

A part ça les PORD vont bien, ainsi que les No Shangsa, je crois que les Marvin aussi, je vous le confirmerai quand je les aurai vus, dans moins d'un mois.

Pour ceux que ça intéresse vraiment je ne vais pas mal non plus. A bientôt donc, j'essaie de faire des efforts dans les jours qui viennent... en attendant keep on rockin' !!!

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26.5.08

PORD Flat Tire Tour + Feria Rock

6 mai : PORD + Meny Hellkin @ L'Alhambra, Nancy (54)


7 mai : PORD + No Shangsa @ Furib'arts, Lyon (69)


8 mai : PORD + Komandant Cobra @ El Inca, Bordeaux (33)

>>> Review de la tournee de Komandant Cobra ici <<<

FERIA ROCK @ LA MOVIDA, NIMES (30)

9 mai : PORD + Membrane + Dr Benway + DJ Piboul

10 mai : Shub + Ntwin + Chick Peas + DJ Piboul

11 mai : Aghostino + Illegal Process + DJ Piboul


16 mai : No Shangsa + Katawumpus @ Chadenet (48)


Et pour ceux qui font partie de mes contacts sur Ringo, retrouvez quelques vidéos d'afters et backstages pas toujours très montrables ici...

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5.5.08

Quelle joie le rock'n'roll !!!

Allez hop je prends le temps de faire un petit retour rapide sur ces derniers jours, de peur de regretter de ne pas l'avoir fait ensuite...

Tout commence donc le...

22 avril à Montpellier :
Ou plus exactement à la Secret Place de Tout A Fond à Saint Jean de Védas, pour un petit événement en soi : PORD assure la (pré)première partie des Spinning Heads et KNUT !!! Un peu un rêve devenu réalité grâce aux Spinning Père Noëls... Bon, PORD ne joue que 20mn mais vingt minutes comme ça ça vaut de l'or ! Des PORD égaux à eux-mêmes et à la hauteur de leurs ainés.
Côté Spinning Heads le set était 10 fois plus puissant que celui auquel j'avais assisté au Mojomatic, c'est bon je les ai définitivement fait rentrer dans mon top-live !
Quant à Knut ben... Knut quoi ! Un son énorme et une grosse méchante baffe en pleine face !!!

Photos :


23 avril à Paris :
A peine remis de la claque de la veille, direction la gare SNCF pour rallier Paris afin d'assister à la dernière des trois représentations du Maxi Monster Music Show, le side-project du Maximum Kouette, dans la mythique salle du Zèbre de Belleville. Pour ceux que ça surprendrait de me voir trainer ailleurs que dans des concerts de bourrins, sachez que c'est une vieille histoire pour moi que le Maximum Kouette, même si j'ai un peu (beaucoup) décroché depuis un bon moment.
Quoiqu'il en soit ce show dans l'esprit cabaret, réarrangeant quelques chansons du répertoire des Kouette et reprenant les personnages classiques des cirques de monstres fut plus que réjouissant, même si j'ai tout de même regretté que la mise en scène et les effets ne soient pas un peu plus poussés.
Ce fut surtout un grand plaisir de retrouver de vieilles connaissances (plus de 15 ans ptin ça nous rajeunit pas...) et de finir en after au pinard dans une célèbre salle parisienne désertée...

Photos :


24 avril à Paris :
Un petit coup d'oeil sur LYLO au petit déj et qu'est-ce que je vois ? Ben & Béné qui jouent le soir même au Berry Zèbre (juste en face du Zèbre de la veille) ! Je ne pouvais pas rater ça après la mémorable soirée nawak passée avec eux à Metz en janvier. Ils passent en compagnie de Computer Truck, que justement je voulais voir depuis quelques temps. Electro 8-bits qui me rince bien les oreilles, ça fait du bien ce mélange des genres cette semaine. Malheureusement, UFO Underground Society, prévu ensuite, ne jouera pas, Computer Truck ayant dû interrompre son set quand les enceintes se sont mises à fumer dans une forte odeur de plastique brûlé !
Et encore une drôle de coïncidence en retrouvant dans cette cave le régisseur d'une pièce de Labiche sur laquelle j'avais bossé au théâtre de Mende il y a quelques semaines.
Par contre encore un after raté avec Ben & Béné, décidément ça devient une habitude !

Photos :


25 avril à Clermont-Ferrand :
Là normalement j'avais prévu d'aller voir les GoodBye Diana au Mojomatic de Montpellier mais voilà, quand on prend son billet de train au dernier moment on fait pas toujours ce qu'on veut : plus de places. Du coup j'improvise une étape à Clermont, à l'incontournable Raymond Bar. Au programme, par ordre d'apparition : I Pilot Daemon, Jack Dupon, A Promise Is Yours et Generic.
I Pilot Daemon : invités surprise, c'en fut une très bonne pour moi qui voulait les voir depuis environ un an quand je les ai découvert en même temps que Cellscape sur Lacrymal Records. Pas déçu, ni côté son, ni côté humain ! Je vous conseille vivement de suivre l'actualité chez Lacrymal, ça sonne bon, fort et bon esprit...
Jack Dupon : il parait que je les avais vus au festival UMP... Ah bon ? Mais à quelle heure et dans quel état alors ? Parce que je crois que je m'en rappellerais... Donc je les ai vus ce soir comme si c'était la première fois et j'ai vraiment adoré. C'est à la fois délirant, exotique et technique, je comprends mieux pourquoi on en parle tant à Clermont.
A Promise Is Yours : folk énergique et énervée, j'ai trouvé le set assez irrégulier mais ils ont au moins mis une vraie bonne ambiance dans la salle ! (quelqu'un aurait-il un lien please ?)
Generic : duo basse/batterie de Besançon aussi cools hors scène que brutaux en live (leur face à face donne l'impression qu'ils vont se sauter à la gorge !) et un album surprenant de diversité. A suivre...

Photos :


26 avril dans le train :
Ben oui parce que c'est comme ça, il faut plus de temps pour faire Clermont-Mende que Paris-Clermont !

du 27 au 29 avril à Mende :
Bon, là je bossais mais je me dois tout de même d'en parler juste pour signaler une bonne surprise.
Je bossais donc, disais-je, sur L'Enfer, spectacle musical (très) librement inspiré de L'Enfer de Dante, avec Romane Bohringer.
Je ne m'étendrai pas sur le spectacle en lui-même, le genre musical n'étant pas vraiment dans mon registre habituel, mais je tiens à faire savoir que Romane Bohringer m'a laissé une vraie bonne impression. Même si je ne l'ai que trop peu cotoyée durant ces 3 jours (le meilleur moment étant le visionnage de la cérémonie des Molière en pleine répétition, rigolo) j'ai pu apprécier son extrême accessibilité et son attention aux gens qui l'entourent. On en voit passer des gens qui se la pètent au théâtre, qui jouent les stars alors qu'ils n'ont même jamais eu le moindre entrefilet dans la presse locale, souvent ce sont même les techniciens qui ont cette prétention. Eh bien Romane Bohringer est tout le contraire, joviale, disponible et enthousiaste, n'oubliant pas de dire au revoir à tout le monde en quittant le théâtre. Je suis resté sous le charme...
(Pas de photos, je n'en fais jamais au boulot, désolé.)

3 mai à Chadron :
Séquence nostalgie. La toute première fois que j'ai vu Marvin c'était au Paquebot (c'était d'ailleurs aussi la première fois que j'embarquais sur ledit Paquebot). On remet ça avec une affiche au petit goût de déjà-vu mais qui reste une valeur sûre, dans l'ordre d'apparition : One Foot Dancer, Marvin et Shub.
Que du bonheur, des montpellierains, des nimois, des clermontois, des lozériens, toute la famille est réunie, ça sautille, y a des sourires partout, une excellente soirée comme on ne peut en passer qu'à bord du Paquebot ! Et en prime la découverte de deux (trois ?) nouveaux morceaux de Marvin (de plus en plus nervous).
Par contre la traditionnelle bouteille de Zub après les Marvin m'a un peu fait mal au réveil pour une fois...

Photos :


Demain départ en mini-tournée avec PORD, le 6 à Nancy, le 7 à Lyon, le 8 à Bordeaux et le 9 à Nîmes pour la Feria Noise jusqu'au dimanche 11... Encore une grosse semaine en perspective !

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20.4.08

Kitchen Tool Set + PORD @ Mojomatic, Montpellier, 18 avril 2008

Les photos sont là :

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13.4.08

PORD + dAS MODEL Rumble Tour (ha ha ha)

Avec un peu plus d'une semaine de retard (ben quoi c'est mon rythme habituel !) je vous livre les photos de la petite tournée de PORD avec dAS MODEL (ceux qui étaient à Clermont ou Saint-Étienne comprendront pourquoi je l'ai baptisée "Rumble Tour"...).

Pas de commentaires, désolé mais vraiment pas le temps, faites-vous raconter les soirées par les intéressés ;-)


4 avril 2008 - AtoutAZart, Clermont-Ferrand (63)



5 avril 2008 - Thunderbird Lounge, Saint-Étienne (42)



6 avril 2008 - Chadenet (48)



Deux précisions quand même :

- dAS MODEL c'est aussi bon en cd qu'en concert ou en backstage, alors foncez les voir, achetez leurs CDs et soyez gentils avec eux !

- pour ceux qui ne sont pas au courant, ayant atteint la limite d'hébergement gratuit chez Picasa (et n'ayant pas l'intention de prendre un compte payant) je vire des photos des albums les plus anciens pour faire de la place aux nouvelles à chaque ajout, donc récupérez celles qui vous intéressent rapidement avant qu'elles disparaissent...

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12.3.08

PORD mini tour in the cambrousse

Vendredi 07 mars 2008
La Lune du Pirate, Privas (07)


Photos

Pas grand monde présent et, comme l'affiche n'annonçait que PORD, pas mal de gens sont partis après les DDD, pensant que c'était fini. Le son a du mal à sortir de la bulle dans laquelle est enfermée la scène, bizarrement presque plus fort dehors qu'à deux mètres ; du coup sur les vidéos c'est un peu moins inaudible que d'habitude. Bonne petite soirée "entre nous" dirons-nous...


Diplomatic Drone Disaster : Première fois que je les voyais. Objectivement j'ai trouvé ça un peu confus et surchargé, le temps qu'ils se trouvent vraiment et ça promet du très bon (c'est déjà du très lourd en tous cas !)



PORD : Rien de particulier à signaler, un bon set de PORD comme ceux auxquels ils commencent à nous habituer depuis quelques mois. Ci-dessous un nouveau morceau, Out Of Cabanel, nerveux à souhait !



Samedi 08 mars 2008
Le Paquebot, Chadron (43)

Photos

La salle confirme son excellente acoustique (le meilleur son que j'aie entendu pour PORD jusqu'à maintenant) et comme d'habitude tout est parfait côté accueil et esprit.


We Are The Romans : Il m'a fallu au moins deux morceaux pour rentrer dans le jeu et m'habituer à leurs boucles sans fin mais au final, sans être transcendé, j'ai pris pas mal de plaisir à la sensation quasi hypnotique qui en découle.



Kunamaka : Une semi-découverte puisque je ne les avais jamais vus en live et que les albums que j'ai ne peuvent ni résumer la diversité de leur répertoire ni rendre l'ambiance des concerts. C'est dur et drôle à la fois, parfaitement rôdé, le chant clair et profond, et le public répond en conséquence, bref on comprend de suite pourquoi ils marchent si bien...



PORD : Surprise, PORD vole la vedette à Kunamaka (juste pour rester logique dans la continuité des genres en fait), du coup pas le choix, faut assurer grave là ! Ben c'est ce qu'ils ont fait. Et comme toutes les conditions étaient réunies pour ça (son, public, motivation, ambiance...) eh bien ce fut tout simplement le meilleur concert de PORD que j'aie vu à ce jour, voilà. :-) En cadeau ci-dessous, deuxième nouveau morceau : Joyeux Mimosa (clin d'oeil au Triste Lilas de Franck Vigroux).



Ajoutons à tout ça les deux afters, à savoir vendredi soir à se finir à la gnôle à 7h du mat en écoutant de la musique de babas cools au coin du feu (merci Laurent ;-)) et se coucher samedi soir (enfin dimanche matin) à 6h pour se réveiller quatre heures plus tard en pleine dégustation oenologique et ça nous fait un très bon week-end tout ça ! :-D

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3.3.08

Offre d'emploi en Lozère.

Vu sur le site de l'ANPE :

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Bizarre qu'ils aient toujours pas trouvé depuis bientôt deux mois...

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24.2.08

Casse-toi pauv' con !

Voici donc le président de tous les français...

[edit] Même si ce matin tous les medias en parlent, elle aura même pas tenu 24h sur DailyMotion cette vidéo ! La revoilà donc sur YouTube :



Au pire si elle disparait à nouveau elle devrait rester disponible à la source, sur le site du Parisien.

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Now playing on iTunes: Dead Kennedys - Holiday In Cambodia

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